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Vincent Bolloré en pleins aveux à l'Assemblée nationale

Vincent Bolloré s'est exprimé à la tribune de l'Assemblée nationale ce mercredi, dans le cadre de l'enquête sur l'influence qu'auraient pu avoir les médias du groupe Canal+, propriété du milliardaire breton.

Lors de son audition, Vincent Bolloré a reconnu avoir demandé à ses journalistes de "taper sur Macron". Une révélation qui a fait l'effet d'une bombe dans l'hémicycle.

"Je voulais qu'on tape sur Macron, je l'ai dit à mes journalistes", a déclaré Vincent Bolloré devant les députés. "Je n'ai pas eu de consigne de la part des politiques, mais j'avais des instructions claires de la part de mon actionnaire, Vincent Bolloré", a expliqué Yves Bigot, ancien directeur de l'information de Canal+.

Ces aveux ont provoqué un tollé dans la classe politique. De nombreux députés ont condamné les pratiques de Vincent Bolloré, qualifiées de "dangereuses pour la démocratie".

"C'est une atteinte à la liberté de la presse", a dénoncé le député LFI François Ruffin. "C'est inacceptable qu'un milliardaire puisse dicter sa ligne éditoriale à des journalistes", a renchéri le député LR Eric Ciotti.

Vincent Bolloré s'est défendu en affirmant qu'il n'avait jamais cherché à influencer le contenu des médias de son groupe. Il a expliqué que ses propos avaient été mal interprétés.

"Je n'ai jamais demandé à mes journalistes de mentir ou de déformer l'information", a-t-il déclaré. "Je leur ai simplement demandé d'être critiques à l'égard du pouvoir."

Les députés ont décidé de poursuivre l'enquête sur l'influence des médias de Vincent Bolloré. Ils entendront notamment d'autres journalistes du groupe Canal+ dans les prochains jours.