Sabrina Maddeaux :  Le féminisme n’est pas une compétition 




Je suis féministe depuis que je suis toute petite.

Je l'ai appris de ma mère, qui m'a élevée pour être forte et indépendante. Elle m'a appris à ne jamais me laisser marcher dessus et à toujours me battre pour ce en quoi je crois.

Je suis fière d'être féministe. Je crois que les femmes devraient avoir les mêmes droits et opportunités que les hommes. Je crois que les femmes doivent être traitées avec respect et dignité. Je crois que les femmes devraient pouvoir faire leurs propres choix sur leur corps et leur vie.

Mais ces dernières années, je me suis sentie de plus en plus mal à l'aise avec certaines tendances du discours féministe. Certaines féministes semblent vouloir classer les femmes en deux catégories : les bonnes et les mauvaises.

Les « bonnes » féministes sont celles qui adhèrent à toutes les opinions et valeurs féministes traditionnelles. Elles sont contre l'avortement, contre le travail sexuel et croient que les rôles traditionnels des sexes sont les meilleurs.

Les « mauvaises » féministes sont celles qui ne sont pas d'accord avec toutes ces opinions. Ce sont des femmes qui croient au droit à l'avortement, au droit au travail sexuel et qui pensent que les femmes ne devraient pas être limitées aux rôles traditionnels.

Cette division est fausse et nuisible. Elle crée une atmosphère de jugement et de division au sein du mouvement féministe.

Je crois que le féminisme devrait être un mouvement inclusif. Il devrait accueillir toutes les femmes, quelles que soient leurs opinions politiques ou leurs choix personnels.

Nous devrions nous concentrer sur ce qui nous unit, plutôt que sur ce qui nous divise. Nous devrions nous battre pour l'égalité pour toutes les femmes, quelle que soit leur origine.

Le féminisme n'est pas une compétition. Nous sommes tous dans le même bateau. Combattons ensemble pour l'égalité.