Robert Mardini, le directeur général du CICR, se confie sur un monde en crise




Dans un monde en proie à des crises sans précédent, la tâche de Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), est loin d'être aisée. Mais avec une profonde compassion, une détermination indéfectible et une expérience de première main des horreurs de la guerre, il se consacre à apporter un soulagement et une protection aux victimes des conflits armés.
"Je suis témoin de la résilience extraordinaire de l'esprit humain"
Robert Mardini se souvient d'une rencontre marquante avec une jeune fille syrienne dans un hôpital de Beyrouth. Grièvement blessée par une explosion, elle avait perdu sa jambe. Loin de se laisser abattre, elle rêvait de devenir médecin pour aider les autres. "C'est un exemple de la résilience extraordinaire de l'esprit humain, face à des épreuves indicibles", confie-t-il.
"Les civils paient un prix trop lourd"
Pour Mardini, le coût humain des conflits est insoutenable. "Les civils paient un prix trop lourd", souligne-t-il. "Ils sont exposés à des attaques aveugles, à des mines, à des armes explosives. Des familles entières sont décimées." Il exhorte les parties aux conflits à respecter le droit international humanitaire et à protéger les populations vulnérables.
"Le dialogue est essentiel"
Mardini croit fermement au pouvoir du dialogue pour résoudre les conflits. "Ce n'est qu'en nouant un dialogue avec toutes les parties, même les plus adverses, que nous pouvons espérer progresser", déclare-t-il. "Le CICR joue un rôle impartial, en tant que pont entre les belligérants, pour faciliter les échanges et obtenir des résultats concrets."
"Les défis sont immenses"
Les défis auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires sont immenses. "Nous devons faire face à des zones de conflit de plus en plus complexes, à des attaques contre nos équipes et à une réduction des financements", explique Mardini. "Mais nous refusons de renoncer. La souffrance des victimes est notre motivation."
"L'espoir est notre boussole"
Malgré les difficultés, Mardini garde l'espoir. "L'espoir est notre boussole", affirme-t-il. "L'espoir que les conflits cesseront, que les victimes recevront l'aide dont elles ont besoin et que la paix prévaudra. C'est cet espoir qui nous pousse à avancer, chaque jour."
"Engagez-vous"
Mardini lance un appel à l'engagement. "Nous ne pouvons pas rester indifférents face à la souffrance des victimes de la guerre", déclare-t-il. "Engagez-vous à soutenir le CICR, à faire entendre votre voix pour la paix et à contribuer à un monde plus juste."
Dans un monde marqué par les conflits, le travail de Robert Mardini et du CICR est plus crucial que jamais. Avec compassion, détermination et espoir, ils apportent un soulagement aux victimes et œuvrent sans relâche pour un monde où la paix et la dignité humaine prévalent.