N'importe qui sauf toi




Dans le grand échiquier de la vie, nous avons tous des préférences et des aversions. Certaines personnes nous attirent comme des papillons vers une flamme, tandis que d'autres nous repoussent comme un aimant à pôles opposés. C'est une question de chimie, de compatibilité et de l'imprévisible étincelle de la connexion humaine.

Pour moi, il y a une personne en particulier qui incarne l'expression "n'importe qui sauf toi". C'est quelqu'un que je connais depuis des années, quelqu'un avec qui j'ai partagé des rires, des larmes et d'innombrables expériences. Pourtant, malgré tous nos liens, il y a un gouffre infranchissable entre nous qui nous empêche d'aller au-delà de la simple camaraderie.

C'est comme si une barrière invisible nous séparait, un mur invisible qui bloque le passage à une connexion plus profonde. Chaque fois que j'essaie de percer cette barrière, je suis accueilli par un mur de froid indifférence. C'est comme si quelque chose en moi déplaisait à cette personne, quelque chose d'indéfinissable et d'impossible à changer.

Je me suis souvent demandé ce qui aurait pu tourner mal. Était-ce quelque chose que j'avais dit ou fait ? Étais-ce simplement une question d'incompatibilité, comme deux pièces d'un puzzle qui ne parvenaient pas à s'emboîter ? La vérité est que je n'ai jamais trouvé de réponse satisfaisante.

Peut-être que c'est simplement le destin. Certaines personnes sont censées entrer dans nos vies pour une raison, et d'autres doivent partir. Peut-être que cette personne a accompli son rôle dans mon histoire, et qu'il est temps pour moi de tourner la page.

Mais même si je sais que cette distance est pour le mieux, cela ne rend pas la pilule plus facile à avaler. J'ai perdu un ami, une personne que j'ai chérie, et je sens un vide dans mon cœur à l'endroit où elle se trouvait autrefois.

J'apprends lentement à vivre avec l'absence de cette personne. Je me concentre sur les autres amitiés de ma vie, sur les personnes qui m'apprécient et qui me soutiennent. J'essaie de trouver du réconfort dans les moments de bonheur et de gratitude.

Mais il y a toujours ces moments où je me surprends à penser à cette personne, à imaginer ce qui aurait pu être. Je me demande si les choses auraient pu être différentes si j'avais fait autre chose, si j'avais dit les bons mots au bon moment. Mais je sais que c'est inutile. Le passé est passé, et je dois me concentrer sur le présent.

Peut-être qu'un jour, cette barrière invisible s'effondrera et que nous pourrons enfin nous connecter. Mais jusqu'à ce que ce jour arrive, je dois accepter le fait que cette personne est "n'importe qui sauf toi".