Infection bactérienne au Japon : Le cauchemar invisible




Des hôpitaux surchargés, des patients livrés à leur sort... Au Japon, les infections bactériennes font rage, laissant les professionnels de santé désemparés.
"C'est comme si la peste noire était de retour", confie le Dr Kazuhiro Tateda, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital universitaire de Tokyo. Les chiffres sont alarmants : en 2022, le Japon a enregistré plus de 100 000 cas d'infections bactériennes, soit une augmentation de 30 % par rapport à l'année précédente.

L'arme invisible


À l'origine de cette épidémie, un coupable insidieux : Acinetobacter baumannii. Cette bactérie multirésistante provoque des infections urinaires, pulmonaires et cutanées souvent mortelles. Elle se propage à une vitesse fulgurante, notamment dans les hôpitaux, où les patients immunodéprimés sont particulièrement vulnérables.

Un système débordé


Les hôpitaux japonais croulent sous le poids des patients infectés. Les salles d'urgence sont bondées, les lits manquent et le personnel est épuisé. "On ne peut plus faire face", s'écrie la Dr Akiko Ikeda, infirmière dans un grand hôpital de Tokyo. "Les patients attendent des heures sur des brancards, sans soins adéquats."

Les victimes oubliées


Dans ce chaos, les patients sont souvent les grands oubliés. Ils souffrent dans des conditions insoutenables, privés de soins et de dignité. "C'est inhumain", dénonce Masako Tanaka, présidente de l'Association japonaise pour les droits des patients. "Le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation."

Un problème à grande échelle


L'infection bactérienne au Japon n'est pas un cas isolé. Dans le monde entier, les bactéries résistantes aux antibiotiques sont en train de devenir une menace majeure pour la santé publique. Le manque d'investissement dans la recherche et le développement de nouveaux antibiotiques a créé un vide que les superbactéries exploitent allègrement.

Un appel à l'action


Face à cette crise, les experts lancent un appel urgent à l'action. Il faut investir davantage dans la recherche, développer de nouveaux antibiotiques et améliorer les mesures de prévention et de contrôle des infections dans les hôpitaux.
"Le cauchemar bactérien ne doit pas devenir notre réalité", avertit le Dr Tateda. "C'est à nous de nous réveiller et de prendre les mesures nécessaires pour protéger notre santé et notre avenir."